Mac OS X

Mac OS X est une ligne de dispositifs d'exploitation propriétaire développés et commercialisés par Apple, dont la version la plus récente est installée sur l'ensemble des Mac vendus aujourd'hui.



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Mac OS X
Famille BSD
Type de noyau Noyau hybride
État du projet en développement
Entreprise/
Développeur
Apple
Licence Propriétaire ; certaines parties sont disponibles sous Apple Public Source License
États des sources Source fermée (Darwin est open Source)
Dernière version stable
Site Web www. apple. com/fr/macosx/

Mac OS X[1] est une ligne de dispositifs d'exploitation propriétaire développés et commercialisés par Apple, dont la version la plus récente (Mac OS X v10.5, dit Leopard, depuis fin 2007) est installée sur l'ensemble des Mac vendus aujourd'hui. Mac OS X est le successeur du dispositif Mac OS, qui avait été le principal dispositif d'exploitation d'Apple depuis 1984. Au contraire de ses prédécesseurs, Mac OS X est membre de la famille des dispositifs d'exploitation UNIX, basé sur les technologies développées par NeXT depuis le milieu des années 1980 jusqu'au rachat de la compagnie par Apple en 1997. La première version du dispositif fut Mac OS X Server 1.0, commercialisée en 1999, suivie par une version orientée pour le grand public en mai 2001.

La version serveur de Mac OS X est architecturalement semblable à la version grand public, mais incorpore des logiciels facilitant la mise en place et l'administration de réseau informatique, de serveur de messagerie électronique et de serveur SAMBA, entre autres.

Historique

Malgré son nom suggérant qu'il est la "version 10" de Mac OS, Mac OS X a un historique presque complètement indépendant des précédentes versions de Mac OS. Mac OS X est fondé sur le noyau Mach et sur l'implémentation BSD d'Unix, qui ont été incorporés à NeXTSTEP, le dispositif d'exploitation orienté objet développé par la compagnie fondée par Steve Jobs après son départ d'Apple en 1985, NeXT[2]. Pendant l'absence de Jobs, Apple a aussi tenté de former le dispositif d'exploitation "nouvelle génération" avec le projet Copland, sans grand succès.

Finalement, le dispositif d'exploitation de NeXT, jusque-là dénommé OPENSTEP, fut choisi par Apple pour former la base de son prochain dispositif, d'où son achat de NeXT, espérant convaincre ses développeurs d'applications par sa richesse de fonctions de passer à cette nouvelle plate-forme[3]. Jobs fut ré-engagé, et plus tard retrouva la tête de la compagnie, dirigeant la transformation du dispositif facile d'accès aux développeurs qu'était OPENSTEP vers ce qui allait être accueilli plus tard par les utilisateurs d'Apple, un projet arborant à ce moment le nom de Rhapsody. Rhapsody évolua plus tard en Mac OS X.

Mac OS X a évolué au cours de ses différentes versions, en mettant l'accent non pas vers la compatibilité avec les versions précédentes, mais plutôt vers un "mode de vie numérique", tel que présenté avec la suite iLife, la station de travail iWork et l'intégration d'un module multimédia (Front Row).

Évolution comparé à Mac OS 9

Mac OS 9, multitâche coopératif et héritier de tout l'historique des versions précédentes, était de fait reconnu par énormément comme étant un dispositif particulièrement limité. La «base» a été remplacée par un UNIX, plus exactement un micro-noyau enrichi XNU (Darwin et BSD).

L'interface graphique (désormais nommée Aqua) a été enrichie et revue ; elle garde certains principes-clé comme le menu unique, et en ajoute d'autres comme Exposé, tout en conservant le principe-clé d'ergonomie qui a fait le succès des Macintosh. Qui plus est , la naissance d'un Dock, la réaction de l'interface aux actions de l'utilisateur par des animations, l'utilisation de la transparence, de couleurs plus vives ou alors de métal brossé marquèrent énormément le passage entre Mac OS 9 et Mac OS X. C'est aussi avec cette transition que trois nouveaux types d'interfaces pour créer des applications sont apparus : Classic, un environnement recréant celui de Mac OS 9 afin d'y faire fonctionner les applications qui y sont liées; Carbon, une interface C donnant la possibilité un portage simple de Mac OS 9 à OS X et finalement Cocoa, une interface Objective C donnant la possibilité le développement de nouvelles applications entièrement intégrées à l'aspect d'OS X (Cocoa peut aussi être utilisé en Java (obsolète), en Python et Ruby).

Popularité

D'après Apple, le nombre d'utilisateurs de Mac OS X dans le monde s'élevait à 19 millions, en août 2006 (chiffre donné lors de la WWDC 2006 du 07/08/2006). La part d'utilisateurs de Mac OS X demeure néanmoins minime comparée à la part d'utilisateurs de Windows.

En ce qui concerne la part d'utilisateurs de Macintosh (Mac OS 9 et Mac OS X confondus), elle s'élèverait à 3, 6 % selon la majorité des statistiques. Il convient néanmoins de prendre ces chiffres avec précaution, car ils sont le plus souvent issus de rapports de fréquentation de sites web, et ne prennent par conséquent en compte que les utilisateurs internautes.

Malgré son faible nombre d'utilisateurs, Mac OS X n'en demeure pas moins particulièrement médiatisé, et ce grâce à une communication particulièrement organisée de la part d'Apple. Le principe du teasing et une politique de secret alimentent énormément l'ensemble des discussions qui se rapportent à Mac OS X ou aux Macintosh. Ces discussions gravitent le plus souvent autour d'une opposition Mac/PC Windows, où «s'affrontent» (la plupart du temps particulièrement vigoureusement) les partisans de chaque «camp» (fréquemment des trolls, mais pas forcément). Depuis l'adoption par Apple de processeurs Intel pour ses Macintosh, il est envisageable d'y installer n'importe quel dispositif d'exploitation x86 (par exemple Windows XP grâce à Bootcamp, Windows Vista mais aussi la majorité des Linux), ce qui n'a pas manqué d'accroître ces mêmes discussions, facilitant ainsi la popularité du dispositif.

Interface

L'interface reprend la majeure partie de l'environnement des dispositifs d'exploitation de Macintosh : le glisser-déposer y est profondément intégré, les dossiers à ouverture automatique sont conservés, la barre de menu unique et dans celle-ci le «menu Pomme» aussi. Aqua intègre certains éléments repris de NeXT, comme le Dock et la navigation dans les dossiers par colonnes.

À la sortie de Mac OS X, différents groupes d'utilisateurs mais aussi certaines figures historiques du Macintosh ont émis des critiques sur la nouvelle interface, qui selon eux avait de trop importantes différences avec celle des précédentes versions du dispositif d'exploitation.

Quelques applications apportées avec le dispositif

Principales technologies

Stabilité

Des statistiques obtenues grâce au logiciel Hitup montrent (sur un échantillon réduit) la grande stabilité du dispositif : jusqu'à 1894 jours (plus de 4 ans) sans redémarrer sur de simples stations de travail de spécifiques (voir ici). Ces chiffres «d'uptime» sont à relativiser ; les conditions d'utilisation et de charge, le matériel et les applications utilisées étant en effet inconnues.

Sécurité

La NSA (National Security Agency) a publié un guide de sécurité où elle estime que le dispositif d'exploitation Mac OS X, dans sa version 10.3, est non seulement le plus sûr des dispositifs d'exploitation «clients», mais que sa simple configuration par défaut (celle trouvée à l'achat de l'ordinateur) est la plus sûre[4].

Il n'existe aucun virus connu à ce jour sous Mac OS X[5], [6], [7]. Seuls des programmes malveillants tel Opener (aussi appelé Renepo), qui ne se propage pas par lui-même et doit être installé par l'utilisateur pour fonctionner ont pu défrayer la chronique. Il ne s'agit par conséquent ni d'un virus, ni d'un troyen[1]. L'un des rares virus signalés, Hacktool Underhand, était en fait une erreur dans la mise à jour d'un anti-virus commercial. En février 2006, on découvrit le troyen Leap-A (ou Oompa-A)  ; il se propage via la messagerie instantanée iChat.

Plus rapidement et plus ouvertement : les mises à jour du dispositif et des logiciels associés sont clairement et beaucoup annoncées. Qui plus est , les mises à jour de sécurité, moins nombreuses chez Apple, sont plus largementappliquées par les utilisateurs de Mac, ce qui limite la propagation des failles.

La sécurité évidente du dispositif peut provenir aussi du faible nombre de machines Apple dans le parc informatique mondial ; la sortie d'un virus exploitant une éventuelle faille étant rendue inutile car il serait impossible à diffuser de manière efficace.

Dispositif de fichiers local, réseau et protocole supporté

Mac OS X sert à formater les disques durs dans cinq dispositifs de fichiers différents :

À noter que HFS+ et HFSX peuvent être journalisés, ce qui évite les erreurs d'écriture lors d'un éventuel plantage. Cette fonction peut être activée à la volée par l'utilitaire de disque.

Partition

Depuis l'arrivée des ordinateurs Apple équipés de processeurs Intel, le type de partitionnement du disque dur a changé.

Protocoles

Architecture

Son noyau Open Source XNU, est un noyau hybride basé sur le micro-noyau Mach et une version d'UNIX issue de BSD 4.4 lui assurant la compatibilité POSIX. Au dessus de cet ensemble, Apple a greffé d'autres technologies stratégiques dont certaines sont héritées du défunt dispositif NeXTSTEP. Apple a joint à Mac OS X sa technologie multimédia QuickTime.

Environnements de programmation

L'affichage 2D (CoreGraphics) rassemble QuickDraw et Quartz. Ce dernier est le moteur d'affichage ultra-moderne qui gère nativement le format PDF, la transparence et la transition par-point vers le vectoriel.

Mac OS X possède une interface nommée Aqua, différente de celles des anciens dispositifs Macintosh (Platinium, dont une chimère est disponible sur certaines distributions Linux), dont les programmes tournent sur le nouveau dispositif grâce à une version perfectionnée de Mac OS 9, la version 9.2.2, idéalement intégrée au dispositif, baptisé Classic. Cependant Classic ne fonctionne pas avec des versions de MacOS X supérieures ou identiques à la version 10.5 (Leopard) mais aussi sur des Macintosh à processeur Intel.

Le portage des applications est simplifié grâce à l'environnement de programmation Carbon qui est une réécriture pour Mac OS X des API de Mac OS. Carbon est utilisé pour les applications multiplates-formes à cause de sa ressemblance avec l'API Win32 de Windows.

Enfin, l'environnement Cocoa, évolution de l'API d'OpenStep, est l'environnement natif du dispositif. Cocoa est conçu et programmable en Objective C ou en Java (le support Cocoa pour Java a récemment été abandonné mais est toujours présent) et est orienté objet. Les applications programmées en Cocoa peuvent profiter de certains apports du dispositif X (10, et non X Window), tels que les services, unifiés, disponibles pour l'ensemble des applications les supportant (dictionnaire unifié, recherche Internet, etc. ). Qui plus est , Cocoa utilise des ressources de la CoreFoundation, dispositif unifié permettant aux programmeurs de n'avoir à s'occuper que de l'interface (et toujours, sa gestion est simplifiée par Interface Builder) et des fonctions principales du logiciel, sans avoir à s'occuper du reste. La CoreFoundation contient, tout spécifiquement CoreImage et CoreData depuis Mac OS X v10.4 Tiger. Cocoa n'est pas utilisé pour les logiciels multiplates-formes, car il n'existe aucun équivalent dans les autres dispositifs d'exploitation, et l'Objective C est un langage peu utilisé d'autre part. Cependant, à partir de sa version 4.5.0, le Toolkit Qt s'appuiera sur Cocoa pour apporter des bibliothèques 64-bit, Carbon étant une interface seulement 32-bit.

Fondé sur un environnement NetBSD, OpenBSD et FreeBSD, il permet avec Apple X11, basé sur XFree86, le portage simple des applications développées pour d'autres dispositifs Unix comme GNU/Linux ou BSD. X11 utilise par défaut l'interface graphique Quartz Window Manager, à moins d'installer des environnements X11 portés sur Mac OS X, tels que GNOME, KDE, Oroborus ou Xfce.

Plusieurs projets sont dédiés au portage simple des applications Linux ou UNIX, tels que Fink (orienté Debian GNU/Linux) ou Darwinports (orienté *BSD). Qui plus est , l'utilisation sans portage d'application Windows sera peut-être naturelle dans particulièrement peu de temps, grâce au projet Darwine (portage du projet Wine, pour UNIX avec architecture x86). Les bibliothèques sont en cours d'élaboration. L'intégration et la fluidité des applications utilisant X11 dans Mac OS X laissent cependant à désirer comparé à ce qu'a accompli Apple pour l'environnement Classic et comparé à l'expérience qu'on peut avoir nativement sous Linux. De même, les logiciels "X11" possèdent une interface éloignée de celle des logiciels respectant les traditions pour Mac OS X. Pour ces raisons, de nombreux utilisateurs de Mac OS X rejettent les applications utilisant X11.

Versions principales

Cette dernière version intègre le 64 Bits, Time Machine, un utilitaire de sauvegarde, DashCode, un environnement de création de widgets pour Dashboard et Spaces, un gestionnaire de bureau virtuel. D'autres améliorations concernent le Mail, iChat, AddressBook et iCal.

Cette version inclura Grand Central, une technologie dont l'enjeu est de mieux gérer les processeurs multiples et ayant un nombre de cœurs de plus en plus élevé, OpenCL permettant d'exploiter plus largementla puissance du processeur graphique à des fins de calculs généralement dévolus au processeur central, une ré-écriture de QuickTime, nommée QuickTime X, une optimisation de la gestion de JavaScript et l'intégration dans plusieurs éléments du dispositif de Microsoft Exchange 2007. Les rumeurs font état de l'abandon du support des processeurs PowerPC dans cette version entièrement Cocoa du dispositif d'Apple.

À chaque version de Mac OS X correspond une version de Mac OS X Server, le numéro de la version ayant été synchronisé à partir de Mac OS X 10.0. En effet, Mac OS X Server 1.0 n'était qu'un portage rapide d'OpenStep, alors que les versions 10 sont , elles, basées sur Mac OS X.

Qui plus est , Mac OS X a été programmé de manière à pouvoir être (très) aisément adapté à une autre architecture processeur. C'est l'ordre que Steve Jobs avoue (le 6 juin 2005 lors de la WWDC 2005) avoir donné à ses équipes dès le début de la conception de Mac OS X, tout en rajoutant "Just in case... " (au cas où... ) avec un air amusé. La première version de Mac OS X pour Intel est diffusée au grand public depuis le 10 janvier 2006 en même temps que la sortie des nouvelles gammes MacBook Pro et iMac ; c'est une 10.4.4 en version Universal Binaries (compatible à la fois avec Intel et PowerPC).

Voir aussi

Références

  1. Le X se lit «dix»
  2. A Brief History of Mac OS X
  3. (en) Why Apple Sees Next as a Match Made in Heaven - New York Times
  4. NSA Security Configuration Guides
  5. cuk. ch
  6. Section du site d'Apple
  7. Blog de Wil Shipley

Liens externes

Histoire du dispositif d'exploitation Apple Macintosh
Mac OS Classique : Dispositif 6 · Dispositif 7 · Mac OS 8 · Mac OS 9
Mac OS X : 10.0 · 10.1 · 10.2 · 10.3 · 10.4 · 10.5 · 10.6 · OS X · iPhone OS
Mac OS X Server : Rhapsody · Mac OS X Server 1.0 · Mac OS X Server
Autres projets d'OS : A/UX · Copland · MkLinux · Darwin

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Mac_OS_X.
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 23/03/2009.
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